La coiffe du Mené
Le territoire de la coiffe du groupe du Mené, selon la classification de René-Yves Creston, recouvre les six communes suivantes : Plessala; Saint-Gilles-du-Mené; Plouguenast; Saint-Gouéno ; Langast ; Gausson. Au fil du XIXe siècle et au tout début du XXe siècle, la coiffe de ce groupe va se réduire en taille, puis s’affiner.
Selon Yann Guesdon, « après la première guerre mondiale, deux tendances s’affirment : l’abandon du bonnet par certaines et son maintien par d’autres, avec un nœud latéral très visible ». La coiffe sera abandonnée dans les années 1960.
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La mairie de Collinée
Une maison du XVIIe siècle, avec portes et frontons, qui est aujourd’hui la Mairie et anciennement à Monsieur RUELLO, située à l’angle de la rue Simon d’Estienne et de la Place de la Mairie. Le bâtiment est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 20 juillet 1964, en ce qui concerne les façades, toitures et souches de cheminée.
Tour Saint-Eutrope – Langourla
Cette tour est en réalité le clocher et le porche de l’ancienne église de Langourla. De forme octogonale, elle compte quatre ouvertures sur arcs d’ogives et elle est flanquée d’une tourelle qui abrite un escalier tournant. Les piliers portent les armes de Langourla. En 1869, lors de la construction de la nouvelle église, cette tour échappe à la démolition suite à l’intervention de Mgr David, évêque de Saint-Brieuc.
Les chapelles
Chapelle Saint-Roch Le Gouray
La tradition situe l’origine de cette chapelle au XIIe siècle, mais l’édifice est reconstruit au XVIIe siècle, avec des matériaux du XVe siècle. Une assemblée s’y tient le 16 août, jour de la Saint-Roch, et saint Fiacre y est également invoqué. De nombreuses légendes attribuent à saint Roch des pouvoirs de guérison, face aux épidémies de dysenterie, fréquentes jusqu’au XIXe siècle. Sur le site, les cavités sont les vestiges d’une très ancienne exploitation d’ardoises.
Chapelle Notre-Dame-de-La-Hautière Plessala
L’édifice, en forme de croix latine avec chevet polygonal, est construit à l’initiative d’un couple de particuliers.Jeanne Guy et Jacques Sauvé font en effet don de leurs biens en 1830 à la fabrique de la commune pour qu’elle soit érigée en chapelle de secours et que les prônes y soient dits. La chapelle conserve des statues des XVIe et XVIIe siècles, notamment celle de Notre-Dame de la Marche. Le pardon est célébré le dimanche au début du mois d’août.
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Chapelle Sainte-Élisabeth Plessala
Cet édifice de plan rectangulaire est érigé à l’emplacement de la chapelle primitive. Ancien fief de la famille du Bosc, celle-ci est mentionnée dès 1255. Le pardon se célèbre, chaque année, le deuxième dimanche de juillet. Située à proximité, la fontaine Sainte-Élisabeth remonte au XIIIe siècle ; ses eaux étaient réputées soigner la peste.
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Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Réconfort Saint-Jacut-du-Mené
C’est dans la sacristie de cette chapelle que les notables de la paroisse se réunissent, le 5 avril 1789. Sous la présidence de Pierre Mathurin Caresmel, procureur fiscal de la châtellenie du Parc Locmaria, ils rédigent leur cahier de doléances et élisent leurs députés à la sénéchaussée de Rennes.
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Chapelle Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Antoine Saint-Jacut-du-Mené
La porte latérale est marquée des armoiries de la famille du Parc Locmaria. À l’intérieur se trouvent des sablières sculptées de masques, et une chasse de saint Hubert. Les chasseurs du pays y invoquent en effet leur patron et y conduisent leurs chiens pour les protéger de la rage. La chapelle abrite également deux statues en calcaire, de saint Jean Baptiste et de sainte Marie Madeleine (Cl. M. H. 1943), ainsi que des fragments de vitraux du XVIe siècle (Cl. M. H. 1963). Une maison d’habitation, celle du chapelain, la jouxte, ainsi qu’une croix datée de 1656. Une fontaine miraculeuse, aujourd’hui disparue, guérissait les porcelets. Les pèlerins disposaient de la terre récupérée au fond du trou d’eau sur une dalle de pierre, et quelques jours plus tard, lorsque la terre avait séché, les animaux étaient guéris.
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Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs Saint-Gouéno
La dévotion à Notre-Dame des Sept Douleurs, dont la poitrine est percée de sept glaives, remonte au XIVe siècle. La chapelle est totalement reconstruite en 1893, sur un promontoire dominant toute la région du Mené. Une statue de la Vierge, en bois, datant de l’ancienne chapelle, occupe le chœur de l’édifice.
Chapelle Saint-Louis Saint-Gilles-du-Mené
Cette chapelle rurale, lieu de passage du Tro Breiz, est édifiée par la famille de Lanascol, au bord d’une voie de communication très ancienne. En 1937, elle est dévastée par des vandales qui brisent les vitraux, abattent le campanile et enfoncent la porte. Le village de La Hutte-à-l’Anguille, situé aux confins de cinq communes, demeure tristement célèbre pour les exactions d’un aubergiste appelé Jean Villeneuve, dit « Jean de la Hutte » : à la fin du XVIIIe siècle, il aurait assassiné des pensionnaires pour les dépouiller.
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Chapelle Saint-Gilles-des-Prés Langourla
La tradition situe l’élévation de la chapelle Saint-Gilles aux années qui ont suivi le transport du corps de Gilles de Bretagne à l’abbaye de Bosquen, après sa mort au château de La Hardouinais en 1450. Bâtie en sa mémoire, la chapelle se dresse sur le bord du chemin emprunté par le cortège funèbre. Pendant longtemps, l’office paroissial y est célébré le dimanche qui suit le jour de la Saint-Gilles.
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Chapelle Saint-Georges Langourla
En 1844, La Bulnaye, propriétaire du manoir de Blanc-Mouton, fait restaurer presque entièrement cette chapelle, dont la construction remonte à plusieurs siècles. Saint Georges, saint martyr représenté par un tableau à l’intérieur, est invoqué pour guérir les enfants atteints d’une maladie de la peau appelée dans le pays « le mal saint Georges ». Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, cette croyance amène de nombreux pèlerins autour de ce petit sanctuaire et de sa fontaine miraculeuse.
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Chapelle Saint-Joseph Langourla
Cette chapelle, en forme de croix latine, possède quelques éléments anciens. Elle est peut-être liée à la confrérie de saint Joseph, dont on connaît l’existence à Langourla au début du XVIIe siècle. À moitié démolie pendant la Révolution, elle est restaurée en 1818 par la famille de Livoudray, avec l’agrément du clergé. En 1905 et 1906, elle est presque entièrement reconstruite par des ouvriers de Langourla. Autour de la chapelle s’ordonne le village de Saint-Joseph, célèbre pour sa foire aux pommiers qui a lieu chaque année, en mars.
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Chapelle du Château de la Motte-Basse Le Gouray
Cet édifice, béni en 1759, est dédié à la Sainte Vierge. Depuis 1860, il constitue la chapelle funéraire de la famille Le Mintier de La Motte-Basse. L’intérieur est orné de litres présentant les blasons des familles ayant vécu à La Motte-Basse ou qui y ont été enterrées.
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Chapelle Sainte-Eugénie Collinée
Le village de Saint-Thia, mentionné en 1255 comme dépendance de l’abbaye de Bosquen, semble être un ancien lieu de culte. On y trouve deux croix de chemins. L’abbé Rondel lance la construction de cet édifice en souvenir de l’ancienne chapelle. Les villageois, aidés de quelques paroissiens de Collinée, apportent leurs souscriptions et effectuent les charrois des matériaux. La chapelle est bénie par Mgr de Carmené, évêque originaire de Trébry. Mais à la mort de l’abbé Rondel, la fabrique refuse de payer les dettes contractées par l’abbé pour cette chapelle. Les objets du culte sont alors enlevés sur ordre de l’évêque David, et la chapelle est abandonnée.
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